Compte rendu de la randonnée du 16 au 22 juin 2013 de Crozon à la pointe du Van (par p'tit Jean Mével)

Le grand Maurice Chevalier aurait baissé son canotier pour saluer, comme il se doit, les vaillants marcheurs du club de la Penzé lancés à l’assaut des contreforts de l’océan, sur le GR34, entre la pointe de Dinan et la pointe du Raz.
Peut-être aurait-il ajouté : « Et yop la boum ! » pour signifier la gaîté, la convivialité et l’ambiance générée par les trente amis réunis le soir autour d’une grande tablée pour remémorer les anecdotes du jour, puis entonner des chansons, raconter des histoires et narrer des épisodes de randonnées antérieures.
A ce jeu les joyeux drilles Jean Marcel, Léon, Jean Yves et Michel s’en donnèrent à cœur joie car leur répertoire ne cesse de s’étoffer d’année en année.

Mais l’objectif premier restait bien sûr la maîtrise, chaque jour, de ce parcours d’un autre temps, souvent empierré, herbeux parfois, ingrat toujours , abrupt, escarpé et étroit avec le passage de maudits escaliers aux marches surélevées.
Des descentes vertigineuses aboutissant au-dessus de criques profondes et dangereuses imposaient une vigilance constante pour la pose correcte du pied.

Au rythme de 20 km quotidiens en sept jours, le contrat fut rempli et abouti pour tous malgré ici et là, quelques maux bénins : une ampoule apparue, un genou récalcitrant, un tendon douloureux ou encore une épaule meurtrie. Pas de quoi alarmer le corps médical !

Il faut noter encore l’intendance affectée aux pique-niques et aux repas en général, qui doubla d’attentions pour nous concocter le meilleur du meilleur dans l’Art culinaire.
Merci à Annie, Marie Thérèse, Françoise et Christiane pour leur abnégation à vouloir toujours mieux soigner notre appétit et regonfler notre moral.
Grande reconnaissance également aux organisateurs discrets mais efficaces que sont Jean, Monique et Rémy et un salut fraternel à Christiane et François, nouveaux venus dans notre groupe, après avoir franchi les barrières des Vosges et des Monts d’Arrée pour s’installer sur les bords de la Penzé.

La pluie a escamoté la dernière journée de notre séjour, mais cela n’interdit pas de finir par une note musicale à la Brassens :  « Un p’tit coin d’parapluie ne saurait jamais nuire à un p’tit coin d’paradis », celui que nous avons tous vécu ensemble.
Un appel  de dernière minute à l’attention des lecteurs : nous sommes à la recherche d’une espèce rare de perroquets qui s’appellent des Houlalas. Se rapprocher de la direction du club.